Lorgelet et le chalazion Ces infections bactériennes oculaires sont également très fréquentes. Dans ce cas, linfection se développe au niveau de la racine (ou follicule) dun cil - doù lapparition d...
Mais on sera quand même bluffé de savoir qu'il « lit 150 pages par heure et en retient 90% ». Celui qui dit aimer les hamburgers, les noisettes, le café et les chiens avoue d'ailleurs sa plus grande crainte: que son cerveau ne marche plus. Ses rencontres plutôt que son cerveau Plutôt que de tenter de décortiquer la pensée de Bill Gates, la mini-série s'attarde vite sur les rencontres qui ont changé sa carrière: celle du cofondateur de Microsoft Paul Allen, au collège, et de l'homme d'affaires Warren Buffett, qui a investi des milliards de dollars dans la fondation Bill & Melinda Gates. Et c'est malheureusement lorsqu'il aborde, longuement et parfois techniquement, les combats de cette fondation que le documentaire nous perd un peu. On aurait pu se passionner pour les recherches - essentielles - des Gates afin d'assainir les eaux usées ou d'éradiquer la poliomyélite dans les pays pauvres, mais celles-ci auraient mérité un film à part. LA NOTE DE LA RÉDACTION: 3/5 « Dans le cerveau de Bill Gates », de Davis Guggenheim, Netflix, mini-série en trois épisodes de 50 à 55 minutes.
L'homme est montré comme une personne ambitieuse et solitaire devant se battre contre le gouvernement américain. Dans le cerveau de Bill Gates ne donne la parole qu'à des amis ou des proches (comme Warren Buffet) qui soutiennent son action humanitaire. Pendant toute la minisérie, la fondation Bill et Melinda Gates est portée au pinacle pour son combat contre la polio ainsi pour sa lutte contre la contamination de l'eau potable. Aucune critique ne viendra interroger la notion de philanthrocapitalisme et les multiples controverses qu'a traversées la fondation. « C'est une publicité à grande échelle, analyse Lionel Astruc auteur du livre L'Art de la fausse générosité, la fondation Bill et Melinda Gates aux éditions Actes Sud. « Je vois cela comme une réponse aux informations qui semblent circuler de mieux en mieux sur la réalité de cette fondation. » « Conflit d'intérêts » Dans le cerveau de Bill Gates © Netflix Lionel Astruc, qui est spécialiste de la transition écologique, dénonce un détournement fiscal « qui fait faire des dettes aux États et des économies à Microsoft.
Pour l'ancien chef d'entreprise, l'innovation serait la clé pour le futur ainsi que l'utilisation du nucléaire avec des réacteurs encore plus high-tech. Je ne trouve pas si intéressant d'être dans le cerveau de mon mari Impossible d'échapper aux éternels poncifs, Bill Gates était un enfant cultivé et malin, mais profondément incompris. Heureusement, quelques passages sont plus intrigants que la romance ou la vie de couple de Bill et Melinda qui parsèment la série. Quand il est interrogé sur le procès en monopole que lui a intenté l'État américain, l'informaticien s'énerve et refuse toujours d'admettre d'avoir pratiqué le monopole pour détruire ses concurrents grâce à son système d'exploitation Windows. « J'étais naïf », avoue seulement Bill Gates. « Le public européen commence à découvrir une affaire très connue aux USA », précise Lionel Astruc. « Il n'y a aucune ambiguïté à avoir sur le fait qu'il a eu des pratiques déloyales et violentes contre Netscape. » Dommage que le réalisateur ne le pousse pas plus dans ses retranchements.
Alors que Netflix a produit des documentaires passionnants sur le high-tech comme le récent The Great Hack: l'affaire Cambridge Analytica, la minisérie de David Guggenheim déçoit. Melinda conclut assez bien la sensation après visionnage de ses trois épisodes qui semblaient, pourtant, si prometteurs. « Je ne trouve pas si intéressant d'être dans le cerveau de mon mari. » On ne peut que confirmer.
D'après le Sénat américain, plus de 92 milliards de dollars de recettes sont dispersés dans des paradis fiscaux pour éviter les taxes, dont une partie dans le budget de la fondation. L'argent que la fondation récolte n'est pas donné à d'autres ONG. Elle est reversée à un trust (un fonds d'investissement) adossé à la fondation Bill et Melinda Gates. Les investissements vont ensuite dans l'armement, les énergies fossiles, la malbouffe, les OGM ainsi que les sociétés les plus émettrices de gaz à effet de serre. Il y a aussi un conflit d'intérêts à petite et grande échelle avec des entreprises aidées par le fonds. Un mécène aussi important que lui peut influencer des prises de décision cruciales comme à l'OMS ayant ensuite des répercussions dans le monde entier, posant ainsi la question de la démocratie et de la citoyenneté ». Rien ne sera abordé dans ce documentaire tout comme les questions autour de la stratégie de Microsoft ainsi que la vision de Bill Gates sur la situation de l'Internet mondial, la puissance grandissante des Gafa, la pollution numérique ou sa vision de l'écologie en lien avec le capitalisme.
» Une hagiographie documentée On a connu questionnement plus secouant. Quoi qu'il en soit, Bill Gates répond – comme souvent – laconiquement: « Parfois il faudrait vraiment dire "J'abandonne" et parfois au contraire, reconnaître qu'on doit travailler plus dur. » En quelques autres occasions, Guggenheim essaiera de faire s'exprimer Bill Gates sur des « nœuds » personnels: la mort d'un ami proche ou d'un collaborateur avec lequel il s'était fâché. Le visage fermé, il demeure peu loquace. Au cours de ce portrait hagiographique mais documenté, qui ne procède pas par chapitres chronologiques mais par thématiques, le génie Gates apparaît comme un homme difficile à décoder, en effet: depuis son plus jeune âge, il est plongé dans la lecture compulsive de livres scientifiques (dont il dévore 150 pages à l'heure), l'élaboration de codes informatiques – en tenant grâce au Coca Light.
Le titre était prometteur. Avec « Dans le cerveau de Bill Gates », on était prêt pour une plongée en apnée dans la tête du génie de l'informatique devenu le troisième homme le plus riche du monde. Pourtant, malgré trois épisodes de 52, 50 et 55 minutes, cette mini-série documentaire signée Davis Guggenheim (qui avait remporté l'Oscar pour « Une vérité qui dérange », sur la lutte d'Al Gore contre le changement climatique) nous laisse un peu sur notre faim. Car si l'on s'amuse des anecdotes confiées par les sœurs ou la femme du fondateur de Microsoft, la mini-série livre finalement un portrait assez classique de Gates. De ce cerveau hors normes, que l'intéressé s'accorde lui-même à comparer à un « microprocesseur », on n'apprendra pas grand-chose. « Dans le cerveau de mon mari, c'est le chaos, rigole son épouse Melinda. C'est tellement compliqué là-dedans. Il s'y passe en permanence tant de choses. » Oui, mais lesquelles? On ne sera pas étonné d'apprendre que Bill Gates était « très vif sur les additions » à l'école, excellent en maths au collège et qu'il avait, comme le raconte l'une de ses sœurs, « l'esprit de compétition ».
Dans le cerveau de Bill Gates Documentaire - Vidéo Dailymotion
Car ici, pas de larme, seulement du positif et de la gagne. Le montage ultra cut ne laisse aucun répit. Pire, il cherche à évacuer un problème majeur: celui d'une complaisance dégoulinante. La suite de cet article est réservée aux abonnés Tous les contenus abonnés: articles, critiques, newsletters et le magazine en version numérique L'accès à plus de 300 films VOD par an sélectionnés par la rédaction Des avantages et réductions sur des événements culturels choisis par Télérama
Culture Télévisions & Radio Ce portrait du multimilliardaire, fondateur de Microsoft, manque cruellement de distance et d'examen contradictoire Par Renaud Machart Publié le 02 octobre 2019 à 16h00 Temps de Lecture 1 min. Davis Guggenheim, à droite, s'entretient avec Bill Gates dans « Inside Bill's Brain: Decoding Bill Gates ». SAEED ADYANI/NETFLIX NETFLIX - À LA DEMANDE - DOCUMENTAIRE Davis Guggenheim, l'auteur du film en trois parties Inside Bill's Brain: Decoding Bill Gates ( « Dans le cerveau de Bill Gates », pour la version française), que propose Netflix, dit avoir fréquenté pendant deux ans le fondateur de Microsoft. Mais, si l'on en juge par son point de vue complaisant et partial, voire biaisé, on le prendrait pour un indéfectible ami de plus de trente ans. Il faut attendre la fin de la troisième partie de ce documentaire pour l'entendre dire à Bill Gates, comme s'il menaçait de rompre leur belle entente, qu'il va « être dur avec [lui] », alors qu'il ne lui pose qu'une question bien gentillette quant au possible échec de ses projets humanitaires et actions pour des toilettes autosuffisantes et une vaccination antipolio massive en Afrique, ainsi que pour une nouvelle génération de centrales nucléaires « sûres »: « Est-ce qu'il t'arrive parfois de te dire que cela ne marche pas et que tu pourrais abandonner?