Lorgelet et le chalazion Ces infections bactériennes oculaires sont également très fréquentes. Dans ce cas, linfection se développe au niveau de la racine (ou follicule) dun cil - doù lapparition d...
Dernière mise à jour le 6 décembre 2013 à 17:25 par Jean-François Pillou. Définition Le contre-transfert est un terme utilisé en psychanalyse pour désigner une réaction inconsciente de l'analyste face à son patient. Par définition, il intervient en réaction au transfert, qui est lui-même un processus inconscient permettant à l'analysé de transférer un certain nombre de ses affects, sentiments ou pulsions, qu'ils soient positifs ou négatifs, sur la personne de l'analyste. En retour, le contre-transfert peut donc être interprété comme une implication émotionnelle de l'analyste qui interfère de manière inconsciente dans la relation à son patient. Ce document intitulé « Contre-transfert - Définition » issu de Journal des Femmes () est soumis au droit d'auteur. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle de ce site par quelque procédé que ce soit, sans autorisation expresse, est interdite. adhère aux principes de la charte « Health On the Net » (HONcode) destinée aux sites Web médicaux et de santé.
La haine Il est absolument nécessaire que l'analysant ait bien compris les sentiments de haine qu'il a refoulés. La connaissance de ses propres pulsions agressives aide à l'acceptation des hostilités manifestes et à leur compréhension. L'analysant doit agir dans le calme et avec une fermeté constante. Ces trois points qui peuvent émaner dans un mouvement contre-transférentiel sont pertinents à prendre en considération quand on utilise les concepts de résonances dans la pratique de la supervision. C'est pour cela qu'on dit que le concept systémique est un concept intégratif. En effet, le superviseur peut être dans l'anxiété, une bienveillance surdimensionnée ou un sentiment de haine. Pour illustrer ce propos, il me semble bien que Mony Elkaïm tient compte du contexte dans lequel émergent les résonances. Photos: Shutterstock [1] « Vocabulaire de la psychanalyse », Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Edit PUF Quadridge. [2] « La supervision d'équipes en travail social », Joseh Rouzel, Edit Dunod [3] « Vocabulaire de la psychanalyse », Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Edit PUF Quadridge.
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29 3. 3Le transfert dans la pratique professionnelle L'infirmière qui effectue les soins revêt pour le patient tous les caractères d'une mère suffisamment bonne ou non. Les réactions du patient aux soins sont marquées du sceau du transfert, de la résistance au soin et à la répétition. En psychiatrie, il est impossible de comprendre les enjeux de la relation sans prendre en compte le concept de transfert. L'infirmière ne travaille pas seule, elle exerce au sein d'une équipe qui peut lui permettre de prendre le recul nécessaire. Des réunions de régulation ou de supervision sont indispensables pour mener ce travail à bien. 30 Le soignant est donc responsable du déroulement et de l'évolution de la relation thérapeutique. Il se doit de fixer des limites objectives et claires, créant ainsi un environnement sûr pour le patient et pour lui-même. 4Définition du contre transfert Le contre-transfert est un "a priori" du soignant envers tel ou tel patient, en dehors de toute visée soignante. Il désigne l'incapacité du professionnel à séparer la relation thérapeutique de ses émotions personnelles et des attentes du patient.
Le transfert et contre-transfert. Qu'en est-il? Quelles convergences et quelles divergences? Et la supervision dans tout ça? 3 AVRIL 2019 · Lecture: min. De prime à bord quand on parle de transfert et de contre-transfert on peut s'interroger sur qu'est-ce qu'on transfert? Qu'est-ce qu'on mute? Qu'est-ce qu'on déplace? En effet, il s'agit de phénomènes qui se déplacent. Comme dans les résonances, on retrouve donc cette idée de mouvement des phénomènes du supervisé vers le superviseur et inversement. Le transfert De prime à bord quand on parle de transfert et de contre-transfert on peut s'interroger sur qu'est-ce qu'on transfert? Qu'est-ce qu'on mute? Qu'est-ce qu'on déplace? En effet, il s'agit de phénomènes qui se déplacent. Comme dans les résonances, on retrouve donc cette idée de mouvement des phénomènes du supervisé vers le superviseur et inversement. L'étymologie du mot remonte aux racines indo-européennes: « bher » qui se décline en « pher », en grec, donnant naissance à « pherein »: porter.
Ils constituent deux des quatre points cardinaux de la cure analytique à côté du cadre de l'analyse et de l'interprétation qui donne sens au transfert. Définition du transfert Bien qu'il y soit couramment associé, le transfert n'est pas un mécanisme réservé à la psychanalyse et dont les seuls objets seraient les analystes. Il peut en effet être un processus indépendant de toute relation lorsque le ressenti est projeté sur un objet inanimé: par exemple, claquer la porte est une projection de la colère ressentie vis-à-vis d'un tiers ou d'une situation sur l'objet 'porte'. La notion de transfert fut introduite par Sigmund Freud et Sandor Ferenczi entre les années 1900 et 1909. En psychanalyse, il désigne un processus durant lequel un affect passé et refoulé du patient, surgit dans le champ psychanalytique et se projette sur l'analyste. Le transfert renvoie donc à la notion de déplacement et plus particulièrement de double déplacement. Il est en effet un déplacement de temps dans la mesure où l'affect est ramené du passé et revécu dans le présent, mais aussi un déplacement de personne car il se dirige vers le thérapeute.
Cette synthèse des concepts me permet de ressortir un objectif global. Il me sera utile pour les entretiens à effectuer. L'objectif global ressorti est: « comment garder une distance professionnelle ».
L'analyste doit être attentif à ces phénomènes qui pourraient se produire pour une raison simple: ils pourraient constituer un obstacle à la guérison. Bien qu'il existe également un certains nombres d'auteurs qui soutiennent que tout ce qui est ressenti dans le contre-transfert, que nous savons n'avoir rien à voir avec l'analyste, peut être renvoyé ou signalé au patient. Il est possible que les sentiments que le patient suscite chez l'analyste, du fait d'être renvoyé, peuvent générer une prise de conscience de ces derniers ou une meilleure compréhension de ce qui se passe dans la relation thérapeutique. Quelque chose qui n'avait peut-être pas été partagé à travers les mots jusqu'à ce moment. Par exemple, revivre une scène de l'enfance et que l'analyste commence à se sentir triste; cependant, le patient l'interprète et y voit de la colère. L'analyste peut lui renvoyer ce qu'il ressent afin que le patient entre en contact avec l' émotion réelle qui est masquée par la colère. Relation entre le transfert et le contre-transfert D'une part, le contre-transfert est défini par sa direction: les sentiments de l'analyste dans sa relation avec le patient.
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Je propose de ne pas en rester à cette définition et d'aller plus loin. En effet, une définition plus large donnée par le Dr Nicolas de Coulon [4] dit que le contre-transfert est l'ensemble des réactions conscientes et inconscientes de l'analyste au patient. On remarque que cette définition englobe les réactions conscientes de l'analyste. Il ajoute plus loin que ses réactions sont émotionnellement adéquates et utilisables dans l'immédiat. C'est sans doute à cet effet que Mony Elkaïm différencie le concept des résonances du contre-transfert, par rapport à la définition que donne le « vocabulaire de psychanalyse. En effet il dit « Le contre-transfert est une réaction inconsciente du thérapeute vis-à-vis de son client. Par contre la résonance est la réaction du thérapeute liée au contexte » [5]. Dans ma pratique de ma fonction de superviseur, il me semble qu'être conscient de ce qui s'y déroule peut d'avantage aider le supervisé et la supervision en elle-même. Pour développer ce propos je m'appuierai sur des points qu'a développé Collette Chiland dans son ouvrage « L'entretien clinique » [6].