Lorgelet et le chalazion Ces infections bactériennes oculaires sont également très fréquentes. Dans ce cas, linfection se développe au niveau de la racine (ou follicule) dun cil - doù lapparition d...
5, fascicule 2, 2010. SOINS DE NOS ENFANTS. Société canadienne de pédiatrie. De saines habitudes de sommeil pour votre bébé et votre enfant. Décembre 2017. WEISS, Shelly (Hospital for Sick Children). Canadian Sleep Society. Sleep in children. Toronto, 2005. À lire aussi
Utilisons simplement notre présence et notre voix, sans contact visuel. Chaque soir, éloignons-nous un peu plus. Au bout de cinq jours, il faudra attendre derrière la porte. Il peut parfois arriver qu'au moment où nous pensons avoir réussi, l'enfant se remette à s'agiter. Ceci est tout à fait normal et nous devrons alors revenir en arrière pour recommencer le processus. Méthode 2: rester à l'extérieur de la chambre. Allongeons l'enfant, bordons-le et embrassons-le en lui souhaitant bonne nuit de façon à la fois aimante et ferme, pour qu'il comprenne que l'on est sérieuse. Quittons la chambre et laissons-le pleurer pendant une minute. Retournons ensuite dans la chambre, rassurons-le et calmons-le jusqu'à ce qu'il s'apaise. Ressortons de la chambre et, cette fois-ci, attendons deux minutes avant d'y retourner. Répétons le processus en ajoutant chaque fois deux minutes. Il se peut que l'enfant qui refuse de dormir « rechute » après environ une semaine. Dans ce cas, reculons d'une étape et recommençons le processus.
Même si c'est fatigant pour le parent. On peut aussi motiver le petit en lui donnant un lot de 7 jetons en début de semaine: une incursion nocturne dans le lit des parents équivaut à rendre un jeton. Si, à la fin de la semaine, l'enfant a conservé tous ses jetons, on peut lui proposer quelque chose qui lui fait vraiment plaisir. Cette méthode fonctionne bien avec les 3-6 ans. Si, malgré tout, l'enfant continue à venir dans le lit parental, il faut peut-être creuser: y aurait-il de l'anxiété dans ce comportement? Si oui, pourquoi? Il ne sait pas s'endormir seul Ava, 3 ans, connaît d'impressionnantes crises de larmes si son papa ou sa maman ne reste pas à ses côtés le temps qu'elle s'endorme. Et pas question de tenter de s'éclipser avant qu'elle ait fermé les yeux… Le point de vue de la pédiatre: Il convient de ne pas passer trop vite sur le rituel du coucher. L'enfant a besoin de temps et d'habitudes pour envisager le moment du lit. Alors, les parents doivent au minimum prendre dix bonnes minutes pour lire une histoire, faire le câlin du soir.
Bilan: c'est la java dans la chambre et le petit garçon dort rarement avant 22 heures. Le point de vue de Marie-Josèphe Challamel, pédiatre spécialiste du sommeil: D'un jour à l'autre, il faut instaurer un rythme de coucher régulier. Mieux vaut donc éviter les couchers et levers tardifs le week-end. Ces deux jours où l'enfant est décalé suffisent à perturber le rythme en semaine. Pour revenir progressivement à une heure de coucher plus raisonnable, les parents peuvent la modifier tout doucement: 22 heures, puis, le week-end suivant 21h55, puis 21h50… et ainsi de suite. Il importe également d'associer la chambre au sommeil. Donc pas d'écrans, de jeux ou de pièce trop éclairée avant de se coucher. Il vient dans notre lit la nuit Inès, 6 ans, surgit souvent au milieu de la nuit pour s'installer entre ses parents dans leur grand lit. Faisant ainsi de leur chambre l'annexe de la sienne. Le point de vue de la pédiatre: À mon sens, il faut être constant et ramener à chaque fois l'enfant dans son lit.
Une alternative qui peut s'avérer utile dans le cas des cauchemars comme l'explique Agnès Pargade: "Le câliner, le rassurer, oui, mais en le laissant dans son lit à lui. Les cauchemars peuvent être fréquents au cours de l'enfance, mieux vaut ne pas céder à chaque fois. " Il est important aussi, d'après Edwige Antier, de lui expliquer que "les parents ont besoin d'intimité. Et pour l'aider à se sentir bien dans sa chambre, pourquoi ne pas lui laisser un peu de lumière, des livres et/ou des petits jeux calmes", propose la spécialiste. Agnès Pargade conseille, elle, d'utiliser des arguments clairs et objectifs: "Chacun dormira mieux dans son propre lit", ou "C'est important d'avoir un espace à soi" par exemple. Ne pas dramatiser Avec le temps, il est probable que l'enfant réussisse à passer la plupart de ses nuits dans son lit, tout en dormant très ponctuellement avec ses parents. A l'instar de Yasmine: "Le fait qu'elle dorme exceptionnellement avec nous ne l'empêche pas de se coucher seule le reste du temps", confirme Lilia.