Lorgelet et le chalazion Ces infections bactériennes oculaires sont également très fréquentes. Dans ce cas, linfection se développe au niveau de la racine (ou follicule) dun cil - doù lapparition d...
Akihiro Nakamura, co-auteur de l'étude. "Ces résultats sont très importants car actuellement il n'y a aucun traitement ou médicament disponible pour arrêter la progression de l'arthrose", poursuit le Dr Kapoor. L'arthrose, première cause d'incapacité fonctionnelle pour les plus de 40 ans en France "Les traitements courants de l'arthrose traitent des symptômes tels que la douleur mais sont incapables d'arrêter la progression de la maladie", détaille-t-il. Et de préciser: "le bloqueur que nous avons testé modifie la maladie. Il a l'habileté d'empêcher une destruction plus poussée de l'articulation dans la colonne vertébrale et dans le genou". "La technologie antisens sur l'arthrose en est à ses débuts mais la recherche a fait un grand pas en avant. Si nous étions capables de développer une injection simple et efficace pour les patients, cette découverte pourrait changer la donne", s'enthousiasme Dr. Raja Rampersaud, chirurgien de la colonne vertébrale et chercheur au Toronto Western Hospital, ayant également participé à l'étude.
Ils ont alors découvert une molécule, du nom de microRNA-181a-5p, qui serait un médiateur très impliqué dans le déclenchement de l'inflammation, de la destruction du cartilage et de l'épuisement du collagène. Il s'agit d'un ARN messager qui est produit par un gène en cas d'agression du cartilage et qui est chargé d'aller activer l'inflammation et bloquer la cellules du cartilage, le chondrocyte. La révolution des antisens Les chercheurs ont ensuite mis au point un bloqueur spécifique de cet ARN messager sous la forme d'un "antisens", une séquence 'acide nucléiques complémentaire de l'ARN messager afin de le bloquer en se fixant sur lui. Avec cet antisens, l'équipe a réussi à arrêter la destruction des articulations et à protéger le cartilage, chez la souris. "Le bloqueur est basé sur une technologie anti-sens. Quand vous injectez cet antisens dans les articulations, cela bloque l'activité destructrice provoquée par le microRNA-181-5p et cela stoppe la dégradation du cartilage", explique le Dr.